🔊 Seratec teste les vélos électriques de la Com'Com
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Quelle mobilité pour demain dans la com'com Entre Beauce et Perche ? C'est la question posée en début d'année près de 11 000 habitants actifs, sans emploi ou apprentis du territoire d'Entre Beauce et Perche.
Vingt-trois questions pour comprendre les enjeux de la mobilité de demain ! Mi-janvier, la com'com Entre Beauce et Perche sollicitait l'avis des habitants de ses trente-trois communes. L'enquête est portée par la communauté de commune alors que 16% des habitants de ce coin d'Eure-et-Loir travaillent dans la commune dans laquelle ils résident. Les premiers enseignements viennent d'être dévoilés.
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Seulement 16% de sa population en âge de travailler à un boulot dans sa ville de résidence. Une question donc essentielle à laquelle ont répondu plus de quatre cents personnes se réjouit Clémentine Janvier, conseillère mobilité à la CCEBP.
« Pour être vraiment représentatif de notre population, on devait atteindre 300 réponses. Donc on est content ! »
« Environ 30 % des répondants parcourent moins de vingt kilomètres pour se rendre au travail, bien sûr on est a environ 86% de report modal de la voiture sur notre territoire. La dépense moyenne mensuelle en carburant sur les trajets domicile-travail s'élèverait à 125 euros.» 47% des sondés ne voudraient d'ailleurs pas quitter l'habitacle de leur voiture, mais 13 % d'entre eux se disent prêts à découvrir un autre mode de transport.
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Des vélos prêtés aux employés de seractec
Pour inciter à la réflexion le territoire qui dispose d’une flotte de huit vélos à assistance électrique (VAE) proposés aux touristes pendant la période estivale les a prêtés à huit entreprises volontaires. Seratec à Courville-sur-Eure est la première a en bénéficier. « On a prêté à quatre salariés de cette entreprise avec des profils totalement différents en terme d'utilisation. On leur donner sans objectif concret. »
Parmi les employés deux ont utilisé les vélos pour se rendre au travail, c'est le cas de Yoann Massé. « J'habite pas très loin de mon travail, environ trois kilomètres et d'habitude je viens en voiture. Faire du vélo ça permet de bien commencer la journée. »
Deux l'ont fait pour le loisir, comme Coraline Coupeau. « J’essayais de passer par des routes pas trop empruntées car les voitures ne font pas du tout attention, même avec le gilet jaune. Ça a été un frein pour l'expérience. »
À terme le plan de mobilité donnera des pistes de réflexion aux élus pour imaginer les mobilités de demain du Beauperchois.
Publié : 10h19 par Christophe BLONDEL
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