Du 21 septembre au 5 octobre de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 à Marchéville, place de l'église : exposition, photos et peintures.
Photographies et des peintures des habitantes et habitants du village dans les années 1960/1970.
Le mot du maire Patrick Lage : « Cette exposition est née d’une rencontre à la mairie avec Daniel Forget venu me montrer les photographies de son père. Il m’a parlé avec passion du village dans lequel il passait les vacances avec ses parents. Il y avait des « figures » de Marchéville. Jacques Forget avait posé ses valises en achetant une maison au Breuil dans les années 60. S’il photographiait beaucoup les trains, il a aussi posé son objectif sur Marchéville. Le village a aussi inspiré le peintre qu’il était. Il fallait montrer cela. Un long travail de sélection a été fait en lien avec les archives de la Seine-Saint-Denis où sont déposés les clichés de Jacques Forget. Ces photographies nous plongent des années 60 aux années 80. Le siècle précédent. Tout a bien changé. Les paysages avec les arbres et les haies disparus, les commerces, la vie villageoise avec ses grandes fêtes comme au 14 juillet. ¨Place à la nostalgie et, pour les plus jeunes, à la découverte. Bon voyage dans le temps ! »
Jacques Forget (1925-2015). Jacques Forget est né le 25 juin 1925 à Paris. Il habite enfant à Paris et dans des villes de sa banlieue. Il suit sa scolarité jusqu’aux cours complémentaires (Collège) puis intègre l’École Boulle (apprentissage aux métiers de l’intérieur d’une maison : menuiserie, ébénisterie, gravure sur acier, brochure, tapisserie…). Il sort de l’École Boulle avec un diplôme de graveur sur acier en poche. Il entre aux Beaux-Arts en classe dessin et peinture et tente de vivre de son art pendant quelques années. Ses conditions de vie extrêmement précaires l’incitent à chercher une profession lui permettant de survivre pour mieux pratiquer son art. Sa passion pour les trains le mène à intégrer les PTT parmi les ambulants triant le courrier des habitants dans les wagons postaux parcourant les chemins de fer du pays jour et nuit. Cette expérience ne dure pas plus de trois années et ensuite il trouve une place comme agent de recette à la Banque de France qu’il garde jusqu’à la retraite. Il peut mieux se consacrer à la peinture et à la photo qu’il commence à pratiquer de manière très importante. Il parcourt tout le territoire de la France pour capter soit par le crayon, le pinceau ou l’objectif de l’appareil photo les rescapés des chemins de fer du XIXe et début XXe et les paysages champêtres. Il vient à acheter une maison de campagne en juin 1966 au Breuil à Marchéville. Pourquoi ce lieu et ce village ? La présence à une distance raisonnable de son habitation du chemin de fer et particulièrement l’ancienne ligne État de Chartres à Bordeaux a dû déterminer son choix. À partir de ce lieu, il dessine et peint des quantités de toiles et prend de multiples photos de trains, de paysages et personnages de la Beauce et du Perche. L’ensemble de ses clichés photographiques ont été confiés aux archives du Département de Seine-Saint-Denis.