Chaque commune à un nom et dans chacune d'elle des hameaux et des lieux-dits, mais aussi des noms de terroirs. Ces noms sont souvent inconnus de tous, pour les connaître il faut consulter le cadastre. Le premier est appelé cadastre napoléonien, car institué sous Napoléon, mais en fait réalisé plus tard essentiellement sous le règne de Louis-Philippe entre 1830 et 1840. Ce cadastre napoléonien est en ligne sur les archives d'Eure-et-Loir pour l'ensemble des communes euréliennes.
Les noms de terroir ont parfois des noms très étranges, comme « l'Enfer » que l'on retrouve à Luigny, Saint-Éliph ou à Thiville, à l'inverse « le Paradis » existe à Lutz-en-Dunois (Villemaury) et à Saint-Arnoult-des-Bois et vous avez à Boisgasson (Vald'Yerre), un terroir appelé tout à la fois « le Paradis, le purgatoire et l'enfer », à Saint-Victor-de-Buthon vous avez « la Providence ». « La Prière » sont des noms de terroir à Happonvilliers et Vieuvicq. Le « Cimetière du Diable » est à Cormainville.
Un petit terroir de Langey (Vald'Yerre) à la limite avec le Loir-et-Cher est appelé « Truie Pendue », vous avez aussi les « Trois pucelles » à Ver-les-Chartres ou « la Femme à cheval » à Nogent-le-Phaye et le « Cul d'Enfer » à Goussainville.
Original en Eure-et-Loir avec « la Sologne », un terroir de Germignonville (Éole-en-Beauce), le « Mont Dore » à Fruncé et le « Mont Blanc » à Brou.
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