Même fermé au public, le zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye, continue de vivre.

 Jusqu'au 17 janvier inclus, aucun visiteur ne peut arpenter les allées du sanctuaire. Mais pendant les deux semaines de fermeture, on prend bien évidemment soin de ses quelques 650 pensionnaires, notamment en effectuant tous leurs vaccins. Des aménagements sur les bâtiments sont également réalisés. 

Toutes les informations, notamment pour faire des dons, sont disponibles sur le site lataniere-zoorefuge.fr. Le parc fait savoir qu'il recherche des dons de végétaux, de plantes et d'arbustes à planter, y compris les sapins de Noël mais uniquement en pot. Enfin, sachez qu'un sauvetage à l'international est à venir, « le plus important du monde s'il se réalise », précise Patrick Violas, qui n'a pas voulu s'exprimer davantage sur le sujet.

Découvrez le reportage de Paul Guibal. 

En chiffres :

• Plus de 3 000 animaux ont été accueillis depuis l'ouverture, en juin 2021. Quelque 2 000 d'entre eux ont été replacés
• Environ 650 animaux sont sur le parc
• Sur les 200 ânes arrivés d'Israël, environ 170 ont déjà trouvé une nouvelle maison. Quatre ânons sont nés sur le parc. Le dernier n'a qu'une semaine.
• 6 mois de travail pour préparer l'arrivée des 200 âne venus d'Israël.
• 20 hectares : c'est la superficie de La Tanière. 14 hectares sont accessibles au public.
• En 2022, plus de 500 animaux ont été accueillis. Ça a commencé dès janvier, dans le Sud-Ouest, avec 46 animaux sauvés, allant du perroquet au tigre.
• Léo, le vieux lion espagnol maltraité (qui pourrait vivre le double, normalement), à qui on avait arraché les griffes afin qu'il puisse poser sur les plages ou dans les boîtes de nuit avec les touristes, fait partie des quelques animaux (un à deux) « dans un mauvais état », s'inquiète Patrick Violas.
• En 2021, le sanctuaire a enregistré 120 000 entrées. En 2022, il en a vendu 150 000, dont 12 000 gratuites. « La canicule nous a privé de 30 000 entrées environ », précise le fondateur.
• Après les visiteurs Euréliens, des Yvelines et du Loiret, les étrangers sont en quatrième place en ce qui concerne le nombre d'entrées (des Belges notamment).