Lors de l'importante foire de la Saint-Côme du mercredi 27 septembre 1922 à Auneau, une femme reçoit une gifle, elle tombe et est écrasée par une voiture d'un marchand de bestiaux. Les faits relatés dans l'Indépendant d'Eure-et-Loir : 

« Mercredi dernier, les époux Lemaire, journalier à Orsonville (Seine-et-Oise), étaient venus à Auneau, où se tenait l'importante foire de la Sainte-Côme. Tous deux se désaltérèrent copieusement au cours de la journée, si bien que le soir venu, ils n'étaient plus dans leur état normal lorsqu'ils songèrent à regagner leur domicile.

En cours de route, une discussion surgit entre les deux époux. Vers huit heures et demie, alors qu'ils passaient l'avenue de Paris, le mari, mécontent de voir sa femme lui tenir tête, gifla celle-ci et poursuivit son chemin.

Sous l'influence de la boisson, la femme Lemaire tomba à terre et ne put se relever. Peu après, vint à passer une voiture de marchand de bestiaux. Le conducteur ne vit pas la malheureuse femme qui fut écrasée par le véhicule.

Vers 9 heures, des passant, aperçurent le corps de la femme Lemaire, et constatèrent qu'elle était morte.

La gendarmerie d'Auneau ouvrit une enquête (…). M le docteur Bouchard, qui a pratiqué l'autopsie de la victime, a déclaré que Mme Lemaire ne s'était pas tuée dans sa chute, mais qu'elle avait succombé à un écrasement du thorax, occasionné par la voiture. M. Lemaire qui avait été arrêté a été remis aussitôt en liberté ». L'Indépendant d'Eure-et-Loir, mardi 3 octobre 1922.

La Depêche d'Eure-et-Loir qui relate les faits dans son numéro du Dimanche 30 septembre, lundi 1er octobre 1922, nous apprend qu'à la foire de la Saint-Côme, 1413 vaches avaient été amenées sur le marché et 55 chevaux.