Un habitant du Loir-et-Cher de 33 ans est soupçonné d'avoir perçu indûment près de 453 000 €. d'indemnité de chômage partiel. L'affaire a débuté en juillet après un signalement de l'inspection du travail portant sur 7 entreprises dont 5 dans le Loir-et-Cher.
Ces entreprises avaient augmenté pendant la crise la masse salariale sans raison. Les indemnités versées ne correspondaient aucunement à la réalité. Et le montage frauduleux émanait d'une seule et même personne qui opérait avec sa compagne et un autre individu.
La vigilance des services de contrôle a permis de ne pas verser 255.000 €. supplémentaires encore réclamées par les entreprises visées. 216.000 €. ont pu être saisis au titre des avoirs criminels sur les différents comptes bancaires.
Le couple a été mis en examen pour escroqueries et tentatives d’escroqueries en bande organisée et blanchiment et a été placé en détention provisoire. Il encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et un million d'euros d’amende.