IL Y A 100 ANS EN EURE-ET-LOIR - Dreux en fête et de nombreux incendies dans le département

Il y a 100 ans en Eure-et-Loir, le 14 juillet 1921, inauguration à Dreux du monument aux enfants de la ville et du canton de Dreux, morts pour la France. (En une de l'Indépendant d'Eure-et-Loir, le samedi 16 juillet 1921, le discours prononcé à cette occasion par Maurice Viollette, maire de Dreux et directeur politique du journal).

Dans le même journal un long compte rendu des fêtes de Dreux et notamment du couronnement de la Rosière. « Après la fête de l'agriculture glorification du rude et pacifique travail des champs ; après la débauche de musique de dimanche dernier, qui répandit une douce harmonie jusqu'au fond des quartiers les plus excentriques et les plus calmes de la ville, c'est ce matin de 14 juillet, le publique hommage rendu par la population toute entière à l'une des plus vertueuses, des plus dignes enfants de la cité : Mlle Jeanne Hulbron, âgée de 19 ans, demeurant aux Fiot »

Incendies à cause de malveillances, de trains et de la foudre

Le journal nous apprend toute une série d'incendies dans le département : à Chartres, le feu s'était déclaré « dans un bâtiment à usage de bureau et de salle de moteur ».

À Bonville, le 15 juillet, le feu s'est déclaré dans une ferme. « En moins d'une heure tous les bâtiments de la ferme, sauf une grange et la maison d'habitation, furent envahis par les flammes ». Dans son numéro suivant le journal, revient sur l'incendie pour nous informer que l'incendiaire s'est suicidée, la propriétaire de la ferme et précise qu'au mois de janvier « Mme Liard avait empoisonné cinq vaches appartenant à sa fille. elle était agée de 59 ans ».

A Saint-Luperce, le feu s'est déclaré dans un immeuble occupé par un charretier. « En très peu de temps, la maison ne fut plus qu'un brasier et les flammes se propageant avec une rapidité effrayante gagnèrent la maison de M. Lanctin, garde champêtre ».

A Garnay, c'est un train qui met le feu dans un bois. 20 hectares furent dévorés par les flammes.

À Châteaudun, 3 hectares de verges et de bosquets ont été incendiés au lieu-dit Les Garennes. Là aussi, c'est un train qui est à l'origine du sinistre « des flammèches échappées de la locomotive du trains express qui part de Châteaudun à 5h44 ».

A Vieuvicq, des étincelles échappées d'une locomotive mettent le feu à plusieurs récoltes (blés, vesce et seigle).

A Alluyes, c'est une meule de paille qui est partie en fumée. « On croit que la malveillance ne serait pas étrangère à cet incendie » précise le journal.

À Boisgasson, la foudre provoque un incendie et deux hectares de blé sont détruits.

La rage

Dans la Dépêche d'Eure-et-Loir du 17 juillet 1921, des mesures contre la rage à Châteaudun. « Vu le rapport de M. Texier, vétérinaire sanitaire à Châteaudun en date du 11 juillet courant considérant qu'un cas de rage a été signalé dans la commune, M. Bara, maire de Châteaudun a pris l’arrêté suivant : Il est expressément défendu pendant un délai de deux mois, à partir de la publication du présent arrêter de laisser circuler les chiens sur la voie publique, à moins qu'ils ne soient tenus en laisse ou muselés. »... « Tous les chiens sans collier et dont le propriétaire est inconnu seront abattus sans délai. »...

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