IL Y A 100 ANS EN EURE-ET-LOIR - Violents incendies dans une fabrique de meubles à Droue et dans une boulangerie à Illiers

Il y a 100 ans, la presse rapporte deux incendies en Eure-et-Loir, le premier dans une fabrique de meubles à Droue, le second dans une boulangerie à Illiers.

À noter que ces deux communes ont changé de nom depuis, Droue est devenue Droue-sur-Drouette en 1932 et Illiers est devenue Illiers-Combray en 1971.

Articles de la Dépêche d'Eure-et-Loir paru dans son édition du 15 novembre 1920.

A Droue - Une fabrique de meubles anéantie - Un million de dégâts

Dans la nuit du 8 au 9 novembre, un incendie détruisit entièrement une usine de meubles, situé à Droue et appartenant à M Bernardeau.

Le feu se déclara dans la salle où se trouve le moteur et prit aussitôt des proportions inquiétantes ; les flammes gagnèrent le bâtiment principal, les réserves de bois et les meubles fabriqués.

Dès que l'alarme fut donnée, les pompiers de Droue et ceux des communes voisines arrivèrent sur les lieux du sinistre.

Ils durent faire la part du feu : les bâtiments, les machines, une énorme quantité de planches et un nombre considérable de meubles furent entièrement détruits.

Les pertes sont évaluées à un million environ.elles sont couvertes par une assurance.

Samedi dernier, le Parquet de Chartres s'est transporté à Droue pour essayer de découvrir les causes de cet incendie.

L'Indépendant d'Eure-et-Loir dans son 2e numéro (le journal venait de changer de nom Le Progrès d'Eure-et-Loir devenait l'Indépendant d'Eure-et-Loir) précisent le nom de l'entreprise « Epernon Industriel » et que « près de 2000 tables et des salles à manger entières furent dévorées par le sinistre »

A Illliers - Une boulangerie détruite

Un violent incendie a détruit dans la nuit de dimanche, à Illiers la boulangerie de M. Avril, rue Saint-Hilaire.

Il était 11h30 du soir, lorsque Mlle Vardy Germaine, 17 ans, domestique, qui s'était couchée au premier étage, fut réveillée par la fumée qui envahissait sa chambre. À demi suffoquée, elle put gagner l'escalier et réveilla aussitôt Mme Avril, couchée au rez-de-chaussée.

Les flammes faisaient alors irruption de toutes parts.

Dans le quartier l'alarme était donnée rapidement, mais les secours furent difficile à organiser, le feu ayant pris naissance dans le fournil à l'arrière du bâtiment principal en façade de la rue.

Les pompes d'Illiers furent mise en batterie aussi rapidement que possible. Mais on ne put sauver quoi que ce soit des bâtiments incendiés.(...)

La cause du sinistre paraît accidentelle en raison de la suppression du travail de nuit, l'ouvrier avait quitté le fournil dans la soirée, son travail préparatoire terminé, sans remarquer rien d'anormal.

La plupart des pomper des environs, mandées par téléphone arrivèrent sur les lieux, mais plusieurs n'eurent pas à déployer : les pompiers d'Illiers, les Perruches, Bailleau-le-Pin, Blandainville, Magny, Saint-Avit, Vieuvicq, etc.

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