Une découverte majeure en 2017 presque unique au monde, et les archéologues de la ville de Chartres continuent à se pencher sur le sanctuaire gallo-romain de Saint-Martin-au-Val qui est loin d'avoir livré ses secrets. Les bois peints et sculptés, magnifiquement conservés dans l'eau, qui ont été mis au jour il y a trois ans, continuent de questionner les spécialistes sur les méthodes de construction utilisées par les gallo-romains. Les spécialistes de l'archéologie de la ville de Chartres mènent une nouvelle campagne de fouille qui a débuté à la fin du mois d'août et qui s'achèvera à la fin du mois d'octobre. Déjà, quelques découvertes ont été réalisées, ce qui permettra à de nombreux spécialistes, de la ville de Chartres et d'ailleurs, de continuer à se concerter pour étudier cette découverte. A l'aide de deux pompes qui aspirent l'eau du bassin où sont réalisées les fouilles, les archéologues chartrains utilisent les méthodes traditionnelles de fouille pour ne pas abîmer les pièces et les décors qui sont déjà sortis de l'eau. Ecoutez Bruno Bazin, le responsable du site de Saint-Martin-au-Val interrogé par Elise Vellard.

Les plus belles pièces de ce plafond seront certainement exposées dans un musée et conservées grâce à de la résine. En attendant, les amoureux d'archéologie peuvent venir voir le travail de fouille et rencontrer les archéologues lors de visites organisées par le service archéologique de la ville de Chartres. Il faut réserver.